Impressions de la DISCC

Quatrième partie, les écoles

14-24 octobre 2008




L'Ecole Gangotri

Le lendemain, nous avons visité l'Ecole Gangotri dans son nouveau site à Nagwa, au sud de notre hôtel à Assi Ghat. Siv et Deepika observaient et assistaient pendant que Vimla, l'enseignante, mettait très bien en pratique ce qu'elle avait appris pendant l'atelier. Après, les enfants ont récité des poèmes qu'ils avaient appris par coeur et ils dansaient à une musique fort rythmée. Ils s'amusaient beaucoup à se libérer des classes et à suivre les rythmes. 


Gangotri School
Les enfants et Deepika Vimla pose la question


Siv prend part Enfants heureux


"Dancing"

Les enfants les plus jeunes à Gangotri (3 à 4 ans) ne pouvaient évidemment pas participer à l'anglais, mais Vimla a très bien réussi avec les plus âgés qui étaient assis d'un côté de la salle de classe. Tout comme à l'Ecole Ambedkar, les enfants étaient assis les jambes croisés sur des tapis, comme c'est naturel en Inde pour les enfants et pour les adultes. 

Les enfants des deux groupes d'âge ont récité des poèmes, ainsi que des choses en anglais qu'ils avaient appris par coeur. "One two, button my shoe, three four knock at the door, five six, pick up sticks", etc. L'ambiance était  détendue et il était clair que les enfants aimaient bien et l'anglais et la danse. Vimla réussit la tâche difficile de maintenir la discipline et en même temps faire en sorte que les enfants soient détendus.

L'Ecole Ambedkar

Le lendemain a été encore plus mémorable. Nous sommes tous (Tulsi, Deepika, Jean-Max, Françoise, Doortje, Shyamjee, Santosh, Saxena, Siv et moi – et peut-être d'autres) allés au village où se trouve l'Ecole Ambedkar, où nous avons passés deux ou trois heures. En chemin, on s'est arrêté au milieu du pont récemment construit au sud de Varanasi – seulement en Inde! – pour observer le Gange qui coulait tranquillement en-dessous. On a aussi fait un arrêt "traditionnel" à un stand de chai au bord de la route où on a bu – quoi d'autre? – du chai et goûté à des fritures de légumes. Maintenant, nous entrions plus profondément dans la vie ordinaire des Indiens. Le paysage qu'on traversait était beau et vert, avec des champs de riz irrigués par un système de canaux et de vannes.


Chai wallah
Stand de chai (thé au lait épicé, très bon) Chai wallah
Jean-Max and Tulsi Fields
Jean-Max et Tulsi détendus Champs et chèvres

A l'école on a été reçu par Munilal, le responsable. De nouveau, Deepika et Siv ont observé et commenté l'enseignement de l'anglais, et Siv y a participé un peu. On a fait le tour du village, qui est tout à fait aussi fascinant que celui d'Annapurna (que nous avions vu en 2006), et nous avons rencontré la mère de Munilal, âgée de 86 ans.



Cour de l'Ecole Ambedkar Enseignant et élèves


Une salle de classe ouverte Des élèves CEP, plus âgés
ne08_102212220_j
Lire et écrire Les enfants nous disent au revoir

Bien que l'école compte maintenant à peu près 150 élèves,  beaucoup d'autres auraient aimé y assister mais leurs parents ont besoin d'eux pour le travail dans les champs. C'est un problème que le programme CEP à Varanasi doit prendre en compte aussi, afin de ne pas démarrer l'éducation d'un enfant qui sera par la suite retiré de l'école par ses parents pour aller vendre des bougies ou des fleurs ou pour mendier sur les ghats. Rien n'est très simple dans la vie, mais en Inde, il semble que les choses sont encore plus compliquées qu'ailleurs.

Avant de quitter le village, les enfant nous ont posé des guirlandes de fleurs autour du cou. Nous avons aussi rencontréleur chef spirituel, un vieil homme charmant habillé en couleur safran.

Sur la route de retour à Varanasi, on a fait un autre arrêt traditionnel à un restaurant à côté de la route où on a bien mangéet bavardé, un bon example de bonne cuisine et de camaraderie. La DISCC n'est pas juste une organisation sérieuse, elle est joyeuse aussi.

CEP – Children's Education Program

Le lendamain, Siv et Deepika ont répété l'atelier d'anglais pour quelques-uns des élèves du programme CEP des âges différents. Ce sont des élèves parrainés par des particuliers en France ou ailleurs et qui suivent leur éducation dans des écoles publiques normales, où on suppose qu'ils reçoivent un enseignement convenable de l'anglais. Siv: J'étais intéresée de constater quel serait le niveau de leurs connaissances. Les capabilités des élèves variaient beaucoup et une ou deux des jeunes filles étaient extraordinairement timides, mais en général c'était un grand plaisir de constater comment ils répondaient à cette "nouvelle" méthode d'apprentissage de l'anglais sans livre ou de parole écrite. Lorsqu'une élève très timide n'arrivait pas à donner la réponse attendue, son embarras a été remplacé par une hilarité générale et plusieurs des autres élèves ont presque hurlé la bonne réponse. C'est la bonne humeur qui l'a emporté.

De nouveau, les élèves étaient bien motivés par la facilité avec laquelle ils arrivaient à répondre aux questions. Ils réagissaient bien à l'approche encourageante, essentielle à tout apprentissage. L'encouragement est centrale à cette méthode pour faire parler les élèves avec facilité et avec une compréhension parfaite de ce qu'ils disent, sans recours constant à une traduction.



Siv et des élèves CEP font de l'anglais


Entretemps, John a discuté avec Pramendra, le programmateur de Tulsi, qui s'est proposé de développer lui-même le site Internet de la DISCC, en se servant de quelques-uns de nos textes et en nous permettant de corriger des erreurs éventuelles d'anglais ou des fautes de frappe.

Le lendemain, nous avons pris l'avion pour Delhi d'où nous sommes rentrés chez nous à Genas. Mais nous n'oublierons pas de si tôt notre visite à Varanasi et à la DISCC.

Un très grand merci à Tulsi, Deepika, Jean-Max et tous ceux qui ont aidé à rendre notre visite une occasion unique et mémorable!

Mais n'hésitez pas à continuer à Conclusion: Acceptation, solidaritéet spécificité


Revenir à home page/accueil ou aux Nepal-India tour