Impressions de la DISCC

DEVA International Society for Child Care

Première partie, le Centre DEVA

14-24 octobre 2008





Quand nous sommes arrivés à Varanasi (Bénarès) le 14 octobre 2008, nous l'avions déjà visité deux fois: pendant six jours en février 2008 avec Jean et Danièle Porta et pendant cinq jours en october 2007. Jean et Danièle sont des vieux amis qui nous ont fait connaître Jean-Max Tassel, fondateur et président de Deva Europe. C'est par Jean-Max que nous avons connu la DISCC et DEVA Europe.

Pendant notre première visite, nous avons rencontré le Dr Tulsi et nous avons visité le Centre DEVA et le Centre Annapurna. Les deux sites nous ont beaucoup impressionnés. L'encouragement et l'amour donnés aux enfants handicappés mentaux au Centre DEVA étaient extraordinaires, particulièrement puisqu'on savait que ces enfants sont généralement considérés par leurs familles et autres en Inde comme étant punis par les dieux pour leurs péchés dans une vie antérieure. Au Centre Annapurna, c'était merveilleux de voir la bonne humeur des jeunes femmes, le résultat de pouvoir rencontrer d'autres comme elles. Elles acquièrent aussi des compétences qui peuvent leur permettre de dévélopper un peu d'indépendence de leurs familles en fabriquant des objets (par la couture, par exemple) la vente desquels pourra leur fournir un peu d'argent. Il était aussi fascinant de visiter un vrai village indien et de voir la vie de tous les jours dans ce village, dans les champs et autour des maisons.

Pendant notre deuxième séjour en 2007, nous avons encore une fois visité le Centre DEVA et, pour la première fois, le centre pour victimes de la léprose Sankat Mochan à Varanasi. Cela a été un événement formateur pour nous. La léprose est une maladie mythique, symbolique de la pire impureté et dégradation. On n'a qu'à penser aux conditions déplorables d'exclusion et de mise en quarantaine de ses victimes -- pour ne pas dire emprisonnement -- jusqu'aux temps récents. On se rappelle le film "Ben Hur", où le héro vit avec des lépreux afin de compléter sa chute d'un état d'aristocrate vers le niveau le plus bas de presque-humanité. Pour nous, l'acte de voir comment les victimes de cette terrible maladie peuvent être traités et comment ils vivent ensemble en solidarité et bonheur (relatif, bien sûr) a été une expérience très émouvante. Néanmoins, les aspects plutôt agréables de leurs vies étaient en fort contraste avec les ravages infligés par la maladie sur leurs corps.

Nous avons aussi visité l'Ecole Gangotri, tout près de notre hôtel dans le quartier Assi de Varanasi. Cela a été merveilleux de voir ces jeunes enfants assis sous un arbre, avec l'air si contents de la chance qu'ils avaient d'avoir une éducation, de porter un uniforme comme les autres écoliers, malgré que leurs parents ne pouvaient pas se permettre le luxe des uniformes ni d'autres équipements d'écolier -- livres, cahiers, etc. Ces enfants viennent principalement de Nagwa, un quartier très pauvre de Varanasi, où un grand nombre des familles sont des immigrés très pauvres. Ils dépendent de l'argent que les enfants mendient sur les ghats du Gange. Donc, le premier obstacle que la DISCC doit vaincre c'est de convaincre et de motivater les parents pour laisser leurs enfants aller à l'école. 

L'Ecole Gangotri était alors à son site originel, mais depuis elle a déménagé dans un bâtiment où il y des vraies salles de classe et des facilités sanitaires.

Depuis, nous nous sommes posé la question, "Qu'est-ce que nous pouvons faire pour DEVA?" et nous avons trouvé deux réponses. Cette année, donc, nous sommes arrivés pour dix jours à Varanasi avec deux projets en cours. D'abord, en collaboration avec Jean-Max, nous avions créé le site Internet de Deva Europe. Nous sommes donc venus à Varanasi afin de discuter et de finaliser ce site avec Tulsi, ainsi que de parler de la création d'un site propre pour la DISCC. Aussi, Siv et Dr Deepika (la femme de Tulsi, que nous avions aussi rencontré en 2006 et 2007) étaient préparées à faire un atelier sur l'enseignement de l'anglais pour les enseignants de la DISCC.

Le Centre DEVA

Après une journée de repos bien merité à la fin d'un séjour intense de dix jours au Népal, nous avons assisté au début de la journée pour les enfants du Centre DEVA. Le personnel et les enfants étaient ensemble dans la salle de réunion, les enfants assis en uniforme par terre dans le style indien. D'abord, tous ensemble nous avons entonné quatre fois le son mystique hindou "Om" (parfois translitéré "Aum"), avec une courte intervalle de silence entre les répétitions. Ensuite, les enfants ont récité un poème, de type non-dénominationel nous a-t-on expliqué. Après, ils ont chanté l'hymne national indien, qui, d'après ce que nous avons appris, a été écrit par le grand auteur et poète indien-bengali, Rabindranath Tagore. Pendant le discours de bienvenue qui a suivi, Tulsi a expliqué que ce rituel aide à calmer les enfants et les initie à une journée de  coopération.

The children Tulsi and helper
Les enfants Tulsi et un ancien enfant, devenu assistant
Signs Flower drawing
Publicité pour une vente; "autistic" devient "artistic" Esquisse d'une belle fleur
Tusli and collegues Tulsi, Siv and Deepkka
Sharma, Saxena, Shyamjee et Tulsi Tulsi, Siv et Deepika

Après, nous avons admiré des jolis objets (images, objets divers) que les enfants avaient fabriqués pour être vendus. En particulier, un enfant avait peint une belle image de fleurs. 

Dans son bureau, Tulsi nous a expliqué ses principes concernant l'éducation des enfants. Il la voit comme un triangle équilatéral de développement, avec l'enfant au centre et les buts suivants aux sommets:

La tâche de l'éducateur est compliquée dans ce cas par le fait que les enfants ne reçoivent que très peu de stimulation sociale et intellectuelle à la maison. Il faut donc que cette stimulation soit fournie par l'école. Par exemple, aussi incroyable que cela puisse nous parâitre, il y des enfants qui, au début, sont incapables d'apprécier les actes de voir, de toucher ou de sentir un fruit. Les enfants qui entrent dans ce programme doivent être examinés pour qu'on puisse vérifier s'ils souffrent de telles limitations.

Continuer avec la deuxième partie, l'atélier d'enseignement de l'anglais.

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